Notre Histoire

Nos objectifs
La Fondation internationale pénale et pénitentiaire (IPPF) est une organisation internationale dont l’histoire remonte à plus de 150 ans.
Nos origines remontent à 1872, lorsqu’une Commission internationale des prisons (CIP) a été créée pour recueillir des statistiques nationales sur les prisons et formuler des recommandations en vue d’une réforme pénitentiaire. Lorsque la Société des Nations a été créée en 1919, la CIP a été affiliée à la Société et, en 1929, la CIP est devenue la Commission pénale et pénitentiaire internationale (CIPP). Nos racines profondes dans les organismes internationaux de défense des droits de l’homme se retrouvent également dans le fait que le statut d’origine de la FIPP a été créé par les Nations unies. Après que le Conseil économique et social a décidé que les Nations unies devaient assumer la responsabilité de l’action dans le domaine de la prévention du crime et du traitement des délinquants en 1948, la CIPP a été dissoute en 1951 et ses fonctions ont été transférées aux Nations unies. En juillet 1951, la Fondation internationale pénale et pénitentiaire a été créée sous la forme d’une fondation régie par le droit suisse. Son siège se trouve toujours à Berne, en Suisse.
La FIPP n’est pas une organisation non gouvernementale, mais, en vertu de son statut d’origine adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, une association sui generis ou unique. La CIP, le CIPP (Comité international pénal et pénitentiaire) et, plus tard,la FIPP ont joué un rôle important dans la création de l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus et de l’Ensemble de règles minima pour l’élaboration de mesures non privatives de liberté. En fait, le CIP a produit la première version de l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus, qui a été adopté par la Société des Nations en 1934.Le CIPP, et plus tard FIPP, ont révisé et élargi ces règles pour en faire les règles de l’ONU de 1955, qui sont passées de 55 à 78 dispositions. En 1988,FIPP a également contribué à la rédaction des règles minimales de l’ONU pour l’application des mesures non privatives de liberté.
la FIPP a également joué un rôle dans le développement de la politique de justice pénale dans le monde entier. Depuis sa création, la FIPP organise régulièrement des colloques sur des questions d’importance centrale et des défis en matière de politiques et d’administration pénales et pénitentiaires, qui ont donné lieu à de nombreuses publications. Ces dernières années, ces ouvrages ont été complétés par des rapports nationaux contenant des informations utiles sur les politiques pénales et pénitentiaires dans les pays du monde entier. Les colloques de la FIPP ont servi de forums de soutien pour les échanges internationaux entre les universitaires, les magistrats, les administrateurs pénitentiaires, les décideurs politiques, les organisations non gouvernementales et d’autres personnes concernées et impliquées dans la politique pénale et pénitentiaire.
Une gouvernance internationale
En termes de gouvernance, la FIPP bénéficie des actifs restants de l’ancienne CIPP. Ce lien avec le CIPP se retrouve également dans la composition de la FIPP. Selon ses statuts, dont les plus récents datent de 2016, notre fondation comprend trois comités : le Comité principal, le Comité des associés et le Comité des fellows. Le Comité principal est composé de personnes issues de chaque pays qui était un membre actif du CIPP au moment de sa dissolution. Aujourd’hui, vingt-cinq pays sont représentés : Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Autriche, Belgique, Chili, Danemark, Égypte, Espagne, États-Unis d’Amérique, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse. Chaque pays compte un maximum de trois membres au sein du comité principal, représentant le monde universitaire, le pouvoir judiciaire, la justice pénale et l’administration pénitentiaire, ce qui confère à la FIPP une structure unique et un large éventail d’expertise. Les membres du Comité des associés peuvent provenir de n’importe quel autre pays ou d’organisations internationales publiques ou privées travaillant dans notre domaine. Notre Comité des Fellows est composé de personnes ayant déjà siégé au Comité principal ou au Comité des Associés.