Domaines de travail

Santé mentale et justice pénale
Les personnes qui ont affaire au système de justice pénale sont souvent confrontées à d’importants problèmes de santé mentale, qui peuvent être aggravés par l’incarcération, l’isolement social et le manque d’accès à des soins de santé mentale de qualité. Les personnes qui ont eu affaire au système présentent souvent des taux élevés de maladie mentale, de toxicomanie et d’automutilation, ainsi qu’une stigmatisation et une discrimination qui rendent la guérison et la réintégration dans la société encore plus difficiles. Des recherches et des débats sont en cours pour améliorer les conditions du système judiciaire.
L’utilisation excessive du système de justice pénale
Le système de justice pénale peut être surutilisé lorsqu’il y a criminalisation excessive, lorsque des poursuites sont engagées alors qu’il existe des alternatives plus efficaces, ou lorsque des peines d’emprisonnement sont imposées trop fréquemment ou trop sévèrement. Un tel abus peut compromettre les droits de l’homme, l’efficacité et l’équité. L’IPPF encourage le développement de solutions alternatives et le maintien du code pénal en tant que dernier choix.
Les femmes en prison
Les femmes représentent une proportion faible mais croissante de la population carcérale mondiale et sont confrontées à des défis particuliers, notamment des taux plus élevés de maladies mentales, des antécédents de traumatismes et une plus grande stigmatisation que les hommes. De nombreuses femmes sont incarcérées pour des délits liés à la pauvreté ou à la survie, et sont souvent les principales pourvoyeuses de soins, ce qui rend leur emprisonnement particulièrement perturbant pour les familles. Des politiques et un soutien tenant compte de la dimension de genre sont essentiels pour répondre à leurs besoins spécifiques et favoriser une réinsertion réussie.
Prévention de la délinquance
Une prévention efficace se concentre sur la prise en charge précoce des besoins non satisfaits et des vulnérabilités, par le biais d’interventions de soutien telles que la thérapie familiale, le mentorat et les programmes scolaires, plutôt que sur des approches punitives ou dissuasives. La prévention vise à réduire la probabilité de commettre un délit en soutenant les personnes et les familles à risque. Il est prouvé que des programmes bien conçus et évalués peuvent faire une différence significative dans la réduction de la criminalité.